Julie JACOB-COEUR, née dans la banlieue stéphanoise sous l'ère Platini, n'a pourtant vu gagner l'ASSE qu'une seule fois, contre Sochaux le 18 mai 1991. Sur cette base on ne peut plus solide qui veut que toute défaite aboutisse forcément à une victoire, elle se lance dans des études de cinéma et de lettres à Lyon. Qui la mèneront à des emplois aussi passionnants qu'opératrice de saisie ou assistante de projet . Dans des villes aussi diverses qu'Aubervilliers ou Wroclaw. C'est d'ailleurs en Pologne que l'écriture devient un moyen de survie, qui lui permet de compenser son incapacité à bien s'exprimer dans la langue de Stasiuk (oui c'est un peu à cause de lui qu'elle est allée là-bas). Après un long hiver, et moult péripéties aux pays des pierogi, elle a enfin trouvé sa voie, écrire et pour le reste, on verra. Na pravda.